Bienvenue dans l’univers des Poids Akan ou Poids Baoulé.

 

Découvrez l’histoire qui se cache derrière ces poids et leurs symboles.

 

Pourquoi appelle-t-on les Poids Baoulé ou Akan ?

Tout d’abord, on les appelle des « Poids » car entre le XIII et le début du XXe siécle, ils servirent à peser les pépites et la poudre d’or dans certaines régions d’Afrique, comme la Côte d’Ivoire, le Togo et le Ghana.  En effet, l’or était la monnaie utilisée dans le commerce et les poids servaient d’étalons de mesure lors des transactions commerciales. Un poids réprésentait environ 20 grammes. Il s’étalonnait grâce à une petite graine de l’Abrus precatorius, ou parfois avec des grains de riz non décortiqués.

Ensuite, les poids se nommèrent Baoulé ou Akan selon le groupe ethnique qui les fabriquait.

Mais que représentent ces poids ?

Les poids à peser l’or dits « Poids Akan » ou « Poids Baoulé » étaient de petites figurines de bronze et de laiton obtenues par la technique de la cire fondue. Un jeu de poids comptait environ 60 pièces dont seul le propriétaire connaissait la signification.

De nos jours, ces poids, si caractéristiques de la culture Akan, se fabriquent encore selon cette technique ancestrale. Les Akan sont un grand groupe ethnique de l’Afrique de l’ouest. On les retrouve dans plusieurs pays comme la Cote d’ivoire, le Ghana, le Togo. Il se divise en plusieurs ethnies : les Fantis et les Ashantis au Ghana, les Baoulés, Agnis, Abrons, Ebrié…en Côte d’ivoire.

En Côte d’Ivoire, les poids Akan sont plus connus sous le nom de Poids Baoulé en référence à l’ethnie qui les produit toujours de façon artisanale. Cette ethnie Baoulé représente environ 23 % de la population du pays. Elle s’est déplacée du Ghana vers la Côte d’Ivoire au XVIIIe siècle, guidée par la reine Abla Pokou. La légende raconte que cette Reine sacrifia son seul fils pour traverser un fleuve. Le mot « Baoulé » qui désigne les descendants de ce peuple, vient de l’épisode du sacrifice de son seul fils. Après l’immolation de ce dernier, la Reine déclara « Ba-ouli », ce qui signifie « l’enfant est mort », donc le nom « Baoulé ».

 

Les Poids Akan et Baoulé avaient une autre signification.

Outre leur fonction de poids, ces pièces en bronze ou en laiton étaient porteurs de sens. Leurs motifs ornementaux abstraits ou figuratifs illustraient des proverbes, des paroles sages, des scènes et objets de la vie quotidienne.

Certains Poids servaient de moyen de communication que seuls les initiés savaient déchiffrer. Ils étaient de formes géométriques très variées et comportaient parfois des inscriptions.

Par ailleurs, d’autres poids représentaient des animaux, des armes, des personnages ou des objets de la vie courante. Tous ces poids se conservaient jalousement dans les familles et représentaient les symboles de leur richesse.

Enfin, chez les Akan, l’or avait un caractère très précieux voire sacré. Il conférait aux familles ou personnes qui en possédaient, richesse et pouvoir. Il se transmettait en héritage, de génération en génération. Encore aujourd’hui, les femmes mais aussi les hommes Akan arborent de lourdes parures faites de Poids Akan en or, lors des cérémonies traditionnelles.

Claire, la créatrice de Perles and Wax passionnée par ces objets d’art africains utilise ces poids Baoulé pour customiser certains de ses cabas. Dénichés à Port Gentil au Gabon, ils représentent un clin d’œil à l’Afrique, berceau de la créatrice. Claire a également fait faire des Poids Baoulé en argent 925 par son artisan bijoutier local. De cette collection capsule, ce sautoir composé de 3 perles de Tahiti en est le témoin. Cliquez sur le lien pour découvrir ce magnifique collier.

Bienvenue dans l’univers Perles and Wax, dépaysement garanti.

Merci aux divers sites internet qui valorisent ces Poids Baoulé et Akan. Ils m’ont permis de faire cet article. Nous portons ensemble les valeurs de l’Afrique et mettons en valeur ces objets d’art si précieux.

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